Nicky Larson
Nicky Larson est l'adaptation, en anime, du manga City Hunter deTsukasa Hōjō publié dans le Weekly Shonen Jump, en 140 épisodes (manga découpé en quatre animes de 51, 63, 13 et 13 épisodes) de 25 minutes (version française : 20 à 22 minutes), créée en 1987 par le studio d'animation japonais Sunrise.
En France, la série a été diffusée à partir du 29 novembre 1990 sur TF1 dans l'émission du Club Dorothée. Actuellement, elle est diffusée sur les chaînes Mangas et NT1 du AB Groupe, détenteur des droits de la série. Durant l'hiver 2007-2008 et pour la première fois en France, les deux dernières saisons ont été diffusées au format original (version japonaise non censurée et sous-titrée) sur la chaîne Nolife.
histoire
Tony Marconi est policier. Lors de ses affaires un peu délicates, il préfère faire appel à l'un de ses amis qui est également détective privé et garde du corps hors norme, Nicky Larson. Lors d'une affaire qui tournera mal, Tony trouvera la mort. Afin de le venger, sa sœur, Laura Marconi, deviendra l'assistante de Nicky. Ils finiront par tomber amoureux l'un de l'autre sans jamais vraiment se l'avouer ouvertement.
Les aventures de Nicky et Laura sont suivies au rythme moyen d'une enquête par épisode. Nicky est un insatiable coureur de jupons, ce qui rend Laura folle de jalousie. Nicky sera aidé dans certaines de ses enquêtes par des amis Mammouth, un ancien adversaire lors de leur passé commun de guérillero, devenu son ami par la suite, spécialiste des pièges et de la grosse artillerie. Il a une phobie des chats ; son physique imposant - très grand et très large - le rend impossible à ne pas remarquer ; et Hélène Lamberti, une officier de police influente et superbe femme. Elle est une ancienne amie de Tony Marconi et demande très souvent à Nicky de lui rendre service d'un point de vue professionnel en échange d'un paiement « en nature », qu'elle ne lui donne jamais.
Au fil des épisodes, quelques éléments supplémentaires sur les héros et leurs passés respectifs peuvent être aperçus.
Bien qu'il maitrise toutes sortes d'armes (couteaux, revolvers, fusils, armes automatiques, semi-automatiques ou armes explosives), Nicky Larson se sert habituellement d'un Colt Python 357 magnum.
version française
afin d'adapter la série à un jeune public, la version française propose des dialogues plutôt édulcorés par rapport à la version originale. ainsi, ryô saeba alias nicky larson n'invite pas les jeunes filles qu'il croise dans des love hotels, mais dans des « restaurants végétariens ». les méchants, souvent affublés de prénoms désuets ou de surnoms ridicules (monsieur gérard, maurice, adieu mon p'tit momo, etc…) ne cherchent pas à le tuer, mais à lui « faire bobo », et n'utilisent pas des balles, mais des « boulettes ». cette adaptation des voix et du vocabulaire donne une tonalité humoristique particulière à la série : les voix des méchants et leur intonation stéréotypée mettent l'accent sur leur bêtise flagrante et la peur qu'ils ont de nicky larson, sans parler du fait qu'ils avouent souvent eux mêmes être « très méchants » au cours de banales conversations. l'effet comique engendré a largement contribué au succès de la version française de ce manga en france.
De même, les scènes violentes ou de nudité ont été censurées, la version française ayant été considérée comme destinée prioritairement à un jeune public. De même, les nombreux gags où Kaori passe pour un homme ou un travesti sont complètement masqués. À l'inverse, la version originale reste assez crue, et même sans les images de « mokkori », Ryô apparaît bien comme l'obsédé sexuel présenté dans le manga. Cette censure rend parfois bancales certaines scènes dont la traduction ou l'explication en français sont peu crédibles. Un public adulte et plus attentif peut d'ailleurs facilement relever des exemples de traductions approximatives, justifiées par cette censure.
Il est aussi possible de constater que nombreux dialogues ont été modifiés dans la version française, alors même que le texte original ne semblait pas justifier une censure. Cela a pour effet de modifier sensiblement certains sens de l'histoire. Comme par exemple l'épisode 19, Un beau souvenir, où Ryô en version japonaise explique à Etsuko avoir avoué au réalisateur Yoichi Shibata qu'elle était sa fille, tandis que Nicky en version française se contente de la convaincre de le rejoindre en lui disant qu'à la place de son père, il aurait aussi voulu qu'elle lui fasse cet
Personnages | Voix japonaises | Voix françaises |
---|---|---|
Nicky Larson | Akira Kamiya | Vincent Ropion |
Laura Marconi | Kazue Ikura | Danièle Douet (voix principale - épisodes 1 à 12, 42 à 44, 76 à 97, 100 à 140) Anne Rondeleux (voix de remplacement - épisodes 13 à 41, 45 à 75, 98 et 99) |
Hélène Lamberti | Yōko Asagami | Agnès Gribe |
Falcon/Mammouth | Tesshō Genda | Michel Barbey |
Rachel Lamberti | Yoshino Takamori | Anne Jolivet |
Mirna | Mami Koyama | Marie Christine Darah Annabelle Roux Emmanuelle Pailly Agnès Gribe |
Tony Marconi | Hideyuki Tanaka | Régis Lang |
Antagonistes | — | Maurice Sarfati |
Personnages divers | — | Emmanuelle Pailly |
musiques
Contrairement à une idée répandue lors de sa diffusion au Club Dorothée, le générique français (Nicky Larson ne craint personne) ainsi que sa reprise n'étaient pas chantés par Bernard Minet mais par Jean-Paul Césari. Lors de sa rediffusion dans l'émission DKTV sur France 2, le générique français a été remplacé par un autre, plus humoristique, chanté par Diese.
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